Nietzsche's notorious declaration of God's death and his consubstantial atheism seems to be out of question. However, a closer attention to his philosophy should brush this commonplace off to see him as a strange atheist. Had he really arrived at a conclusive position on the ultimate reality? His instinctive atheism is on behalf of a visceral rejection to give a face or to take possession of that faceless and unutterable divine by any particular religion. But, being rather against a 'mono-tonous-theism,' (...) Nietzsche shortens his distance from the infinite and the eternal and the 'infinite fire' in his defense of polytheism. Nietzsche would will and love the divine by itself, not as a redeemer or a savior, or a personal and incarnate guarantee; perhaps, the divine's transient dancing footprints and flashes; but, the divine both transcendent and immanent? (shrink)

Comment une société moderne, édifiée sur la rupture entre le théologique et le politique peut-elle subsister en ayant perdu sa base religieuse, d’une part, et, d’autre part, comment la religion peut-elle encore rester vivante, exilée de la vie sociale et, à la limite, sortie de l’histoire des hommes ? Cet article voudrait montrer que le problème des relations entre politique et religion a retrouvé de nouvelles couleurs, et que sans rien renier des ruptures révolutionnaires, et à cause même de nouvelles (...) donnes liées à la transformation des sociétés modernes et des religions elles-mêmes, la question se pose toujours, mais en termes neufs auxquels il convient d’être attentifs.On the one hand, how can modern society, built on the breakup between theology and the political, subsist after having lost its religious base, and on the other hand, how can religion still remain alive, when it has been exiled from social life and ultimately eliminated from human history? This article tries to show that the problem of the relationship between politics and religion has been revived, and without denying the revolutionary breakups, and even because of the new orders resulting from the transformations of modern societies and of religions themselves, the question still stands, but in new terms to which we must be attentive. (shrink)

Nietzsche n'est jamais tout à fait où l'on croit savoir qu'il se trouve. Est-il sûr par exemple que le philosophe soit aussi ennemi de la raison qu'on l'a dit? Son athéisme ne serait-il pas une condition d'affirmation renouvelée d'une luxuriance du divin? Telles sont quelques-unes des questions intempestives que pose ce livre.

Nietzsche is an excellent antidote to Marxism-Leninism, which dominated much of the political life in some countries and philosophy during the 20th century. Indeed, it shows that this ideology has remained a prisoner of a will to believe that it thought it was getting rid of. Much more enlightening for our present, Nietzsche’s philosophy can help us to think for ourselves, without locking ourselves into frameworks of thought that have become foreign to us and that can lead to the worst (...) misinterpretations. (shrink)

Comment comprendre que le philosophe, Nietzsche, qui prétend philosopher en maniant le marteau, ait aussi exalté le sens de la distance, de la distinction, de la noblesse? Pour y parvenir, il y faut une « rumination » patiente de ses écrits pour éviter de classer trop vite une pensée qui échappe à toute catégorisation facile. L’article s’appuie particulièrement sur le texte de La généalogie de la morale.

Je voudrais m'interroger avec vous sur les débats actuels concernant ce statut de l'homme à l'intérieur du cosmos. Faut-il prendre distance par rapport à cet humanisme rationaliste et chrétien qui donne à l'homme un statut d'exceptionnalité ? Ou faut-il admettre tout au contraire que l'avenir de l'homme reste entièrement ouvert, et que l'espèce est appelée à une transformation fondamentale, notamment à travers une victoire sur la mort ? Ou encore devons-nous renoncer à une différence entre l'homme et l'animal, ou tout (...) au contraire devons-nous espérer/attendre une société dite "post-mortelle" ? Je vais exposer d'abord les grandes lignes des deux positions en présence, puis je proposerai quelques réflexions à leur sujet). (shrink)

L'époque a le goût de la mort : mort de Dieu, mort de la morale, mort de l'art, peut-être même mort de la civilisation et de la planète... Cette tendance catastrophiste risque bien, non de nous éclairer sur notre situation, mais de nous aveugler. Nous finissons par ne plus distinguer les "paillettes d'or" (Diderot) du présent. Cela est sans doute plus manifeste dans les arts qu'ailleurs. Ce livre veut attirer l'attention sur la permanence du pouvoir créateur humain, notamment à travers (...) l'art contemporain, pourtant si bafoué par de nouveaux prophètes de malheur. La beauté n'a pas disparu pour qui sait la découvrir. Elle a une dimension morale, car la beauté fait vivre et respirer, instille le goût d'assumer son existence, donc de vouloir la vie plutôt que rien. Elle a une dimension religieuse en tant qu'elle fait signe vers plus grand, plus beau, plus vivant qu'elle. La sécularisation de nos sociétés peut certes troubler nos regards, nous rendant insensibles à ces dimensions de la beauté. Il n'en reste pas moins que, pour quiconque entretient en soi une vie culturelle et spirituelle, la beauté n'a pas cessé d'être évocatrice, et donc d'inspirer le désir de vivre, par-delà les "mille morts amères" qui parsèment nos vies. (shrink)

L'intransigeance en morale, en politique ou en religion a une longue histoire mais, de nos jours, elle trouve des accents nouveaux. En dépit de tous les clichés sur l'actuel relativisme, elle ne manque pas d'imprimer sa marque, notamment dans l'Eglise catholique. Pourquoi en est-il ainsi? Comment expliquer la mauvaise réputation de l'idée de compromis alors que toute vie humaine est une négociation permanente avec principes, normes et valeurs? Telles sont les questions agitées dans ce livre, qui touchent tout à la (...) fois aux domaines religieux, politique et culturel. Entre le relativisme total des valeurs et une intransigeance qui traduit souvent une fragilité, existe-t-il une voie possible? Plus largement, Paul Valadier se livre à une critique de l'attitude intransigeante et à un plaidoyer pour un compromis bien compris, seul capable de faire droit à ce qu'il en est de l'homme et de ses relations, tant avec la nature qu'avec les autres. (shrink)

Déjà connu par des travaux sur Nietzsche et Marx, l'auteur, jésuite et professeur à l'Institut catholique de Paris, s'interroge sur les fondements éthiques de l'action politique. Il prône la substitution au manichéisme ambiant d'une approche pluraliste où les valeurs chrétiennes n'aient pas à se renier pour être efficaces.

Si les questions éthiques sortent de l’ombre, il faut reconnaître que la réflexion morale a connu un long discrédit. Les progrès scientifiques semblaient détrôner les références morales ; la modernité y contribuait avec l’idée de l’autonomie d’un sujet se donnant à lui-même et par lui-même sa loi ; le droit fut aussi ébranlé sous la pression de ces évolutions. Mais nos pouvoirs commandent-ils nos devoirs? Ne faudrait-il pas nous interroger sur ces pouvoirs techniques, scientifiques, politiques? Dès lors c’est bien la (...) question morale qui fait retour. Mais avons-nous les moyens de relever les défis? (shrink)

Nous tenons généralement pour acquis et même évident que les êtres humains ont une supériorité sur les autres espèces et sur la nature en général. Ne sommes-nous pas appelés à "dominer la nature" et, par l'intelligence et l'esprit d'entreprise, à en tirer le meilleur pour le bénéfice de tous? Or, cette exception humaine est aujourd'hui de plus en plus vivement contestée, surtout à l'égard des animaux, mais aussi par la mise en cause de la domination de la nature dont on (...) mesure les effets catastrophiques pour notre avenir commun. Cette contestation n'est pas une question purement académique. Elle a des répercussions considérables sur le statut de l'homme et sur son rapport au monde. Ce livre prend la mesure des conséquences de ces critiques, mais veut surtout défendre la thèse d'une exception de l'humanité en développant une anthropologie de la vulnérabilité humaine qui, loin des rationalismes ambitieux, donne à l'espèce humaine sa juste place, admet sa fragilité et fonde aussi le respect qu'on lui doit. Il récuse tout autant le mythe d'une société prétendument "postmortelle" qui, en réalité, relève des mêmes illusions que les thèses sur la fin de l'exception humaine. (shrink)

L'expression d'"anarchie des valeurs" prête à confusion. Elle peut en effet laisser entendre que dans la réflexion et la vie morale actuelles ne règne plus que confusion, chaos, donc anarchie entendue comme absence de principes organisateurs et structurants de la vie sociale et politique; elle peut aussi suggérer que notre situation éthique ne connaît plus elle-même de "moralité des mœurs"; elle pourrait également ouvrir la voie aux lamentations bien connues sur les malheurs des temps, la décadence morale et spirituelle, ritournelle (...) à peu près constante dans l'histoire de l'humanité, depuis la plus haute antiquité, comme de nombreux témoignages pourraient en fournir la preuve. Aussi dois-je préciser le but de cette conférence: il s'agit de proposer une réflexion philosophique sur les conséquences pour la morale, dans la théorie comme dans la pratique, de la vie dans des sociétés démocratiques pluralistes, ou encore de s'interroger sur la morale elle-même, affectée qu'elle est par la modernité, si l'on veut utiliser ce terme large et parfois flou pour désigner la situation culturelle originale que nous connaissons désormais dans notre histoire. En quoi la spécificité de nos sociétés affecte-t-elle la manière de comprendre et de vivre la morale ? en effet celle-ci ne reste pas au-dessus des évolutions sociales, économiques, politiques et culturelles, impassible et pérenne. Puisque la morale vise à contribuer à la vie bonne des hommes réellement existants, il lui faut bien les rejoindre dans leurs existences concrètes, et du coup elle est affectée par la question de savoir comment on peut mener une vie bonne, ici et maintenant, donc dans une situation neuve et très différente des moments historiques antérieures. Je vais donc tenter d'abord de caractériser notre situation en donnant un contenu à l'idée d'anarchie des valeurs, puis je m'interrogerai sur la place de la liberté morale en ce contexte, enfin j'indiquerai quelques conditions pour la vie morale ici et maintenant. (shrink)

Nietzsche seems to be the «bad guy» for many christian theologians or philosophers. This is a good reason to study his philosophy and to discover, maybe, that this so called atheist is more interested by the «divine» that we may suppose.

The contribution of Jesuits to the different fields of knowledge, including philosophy, is historically well known. In fact, since the foundation of the Society of Jesus, in the 16th century, Jesuits from different generations and cultures have taken part in the philosophical debates of their time and their different contexts. Since the foundation of the Society of Jesus, in 1540, the Jesuits, individually and as a body, have engaged in a fruitful dialogue between the Christian tradition and different dimensions of (...) human culture. During almost five centuries, numerous Jesuits taught philosophy in academic institutions all over the world. Some of them have their names recorded in the history of philosophy. Of course, the majority of them is not anymore remembered, despite their valuable contribution to the development of the Jesuit intellectual tradition up to our times. In fact, as an heir of the Roman College, the first academic institution founded by the Society of Jesus, in 1551, the Pontifical Gregorian University, in Rome, is a witness to this tradition, which has been kept alive thanks to the discrete work of both Jesuits and lay intellectuals. Known as the University of the Nations, this institution corroborates not only the capacity of the Jesuit tradition to put faith in dialogue with reason, but also the option to take the concrete reality of each human culture and its historical context as its point of departure. The Jesuits’ willingness to engage in dialogue with different intellectual perspectives is underpinned by one of the most defining traits of the Jesuit charism, namely, the conviction that God can be found and served in all things. Accordingly, Jesuits have adopted, from the beginning, an amenable stance towards the world with its different cultures and intellectual trends. As such, Jesuits have, since the beginning, inhabited the frontiers of human thought. According to the contemporary philosopher Paul Gilbert, SJ, within the institutions under the leadership of the Society of Jesus, it was always possible to maintain an equilibrium between two principles: “intellectual unity” and “openness to the world.” Without detriment to the Jesuit identity, the companions of Ignatius have been willing to dwell in the various dimensions of human reality, in their multiplicity and plurality. Either in the renewal of Aristotle’s and Aquinas’ metaphysics, or in the dialogue with modern philosophers such as Descartes, Kant, or Hegel, and even in the inculturation in non-European contexts, the Jesuits have been able to preserve the Christian tradition through an original development of human culture in all its richness and diversity. With respect to the last century, it has to be acknowledged that a significant number of Jesuits made significant contributions, with recognized competence, to philosophy. Certainly, the 20th century was particularly complex in many respects. It would be enough to recall that this period, which brought with it unprecedented social, scientific, and technological developments, was also the stage for the two World Wars. With the emergence or consolidation of philosophical currents such as Marxism, Phenomenology, Existentialism, Structuralism, and Post-Modernism, the past century was, without any doubt, fascinating from the intellectual point of view. Jesuits such as Karl Rahner, Frederick Copleston, Bernard Lonergan, William Norris Clarke, John F. Kavanaugh, Teilhard de Chardin, Gaston Fessard, Jean Daniélou, Henri de Lubac, Michel de Certeau, Xavier Tilliette, Paul Valadier, Paweł Siwek, Ignacio Ellacuría, Francisco Taborda, Henrique de Lima Vaz and, in the Portuguese context, Diamantino Martins or Júlio Fragata, among many others, were able to engage different philosophical currents, problems and controversies of their times. Faithful to their long tradition of being present in the frontiers of thought, those Jesuits have engaged in a fruitful dialogue with these intellectual trends, offering relevant contributions to different ongoing debates. Within this context, the present volume recalls and discusses the philosophical contribution of some of the most prominent Jesuit protagonists of the intellectual interchange that took place in the 20th century. This volume also intends to celebrate the 75th anniversary of the Revista Portuguesa de Filosofia, which happens just before the inauguration of the Ignatian Year. Decreed by Father Arturo Sosa, the Superior General of the Society of Jesus, this celebratory Year will start on May 20, 2021, precisely 500 years after Ignatius of Loyola, the founder of the Jesuit Order, was wounded at the battle of Pamplona. We are happy that this volume could bring together outstanding specialists in the thought of some of the most prominent Jesuits philosophers of the last century, namely Paul Valadier, Paul Gilbert, Józef Bremer, Jacek Poznański, Alexander Maar, Patrick H. Byrne, M. Ross Romero, Carlos Alvarez, Hélio Pereira Lima, José Gama, Domingos Terra, Gabriel Flynn, Marie-Gabrielle Lemaire, José Sols Lucia, Lorena Zuchel Lovera, Pedro Pablo Achondo Moya, Enzo Solari, Massimo Borghesi, Mendo Castro Henriques, João Barbosa, and Dominique Lambert. In addition, in the celebration of the 100th anniversary of Júlio Fragata’s birth, Maria Teresa Fragata presents a memory of his life and thought. We hope that this volume may be useful to all those interested in the Jesuit philosophical tradition. Hopefully, it will stimulate scholars to pursue a fruitful and creative dialogue with contemporary philosophy, in the footsteps of the Jesuit philosophers featured here. We would like to thank all the authors and all those who, in different ways, made this volume possible. (shrink)

Le Pere Paul Siwek SJ est un des plus eminents philosophes et psychologues polonais. II a travaille dans differents pays et s'est acquis une estime et une celebrite internationales. Pour familiariser le lecteur avec la personne de Siwek, on presente ici, de facon succincte, sa biographie, la liste de ses livres principaux publies en plusieurs langues, la caracteristique de son activite et la bibliographie des publications principales qui contiennent des donnees sur lui.

Le Pere Paul Siwek SJ est un des plus eminents philosophes et psychologues polonais. II a travaille dans differents pays et s'est acquis une estime et une celebrite internationales. Pour familiariser le lecteur avec la personne de Siwek, on presente ici, de facon succincte, sa biographie, la liste de ses livres principaux publies en plusieurs langues, la caracteristique de son activite et la bibliographie des publications principales qui contiennent des donnees sur lui.

Als im Jahr 1992 die Frage aufgeworfen wurde, ob der französische Philosoph Jacques Derrida den Ehrendoktortitel der University of Cambridge verliehen bekommen sollte, lehnte ein Teil der Jury-Mitglieder die Vergabe ab. Man könne nicht, so hieß es damals, einen Denker würdigen, der in seinen Schriften vormalig Gedankenspiele inszeniere und »überall seine eigenen Urteile wieder umstößt«. Die zuletzt zitierten Worte wurden so nicht geäußert, da sie aus dem dritten Jahrhundert von dem griechischen Philosophen Porphyrius stammten und gegen den 〉theoretischen Gründungsvater〈 des (...) Christentums, Paulus, gerichtet waren. Porphyrius war in seiner Kritik an Paulus nicht weniger kleinlich als die oben erwähnten Jurymitglieder. Es sei die Inkohärenz eines Denkens, das er bei Paulus kritisiere und das »jeder Bildung entbehre«. Denn »beinahe wie ein Schwert wetzt er [Paulus] seine Zunge und zerstückelt ohne Schonung die Glieder des Gesetzes, er, der an vielen Stellen den Gehorsam gegen das Gesetz eingeschärft und das Leben nach demselben für lobenswert erklärt hat.«. (shrink)

In recent years, codes of ethics have been introduced in the banking sector and academia, or have been modified in reaction to recent developments and scandals; earlier on, bioethics commissions were set up to reflect on the ‘ethical’ implications of the so-called ‘sixth technology revolution.’ Yet, this frequent reference to morality and ethics by politicians, managers, medical professionals, technologists, scientists, and lobby groups is quite disquieting. Such moralism, it is argued in this article, not only misunderstands and overshadows the nature (...) of human morality and of humans themselves, but it also expresses the intellectual and political failure to comprehend the source of contemporary ‘moral deficiencies,’ which codes by themselves are incapable of ‘solving.’ The obvious separation between the ‘moral’ and the ‘human’ that is implied in these cases is reinforced by a different current of thought in which the Nietzschean opposition between morality and the affirmation of being is exploited, and accordingly, a life without morality is advocated. Yet another contemporary tendency among scientists is the endeavour to prove how humans, as well as some animals, are ‘naturally’ moral, ‘cannot help’ being moral. All these approaches rest on anthropologies in which the human will is neutralized, in both senses of the term. The Jesuit philosopher and theologian Paul Valadier, on the other hand, draws on the Nietzschean legacy to conclude that the affirmation of life is only possible if one is willing to live an authentic moral life, that is, if one is willing to accept the tedious process of becoming human. He thereby opposes the distinction between ‘moral’ and some kind of ‘raw’ human, as well as the belief that certainty can be achieved in the moral domain. His alternative conception of morality as ‘self-creation,’ I argue, has the potential to counter what is commonly called the intellectual and political crises of the ‘West’ by restating the need and ways to create or humanize oneself. (shrink)

La crise contemporaine des valeurs crée un vide éthique dans un contexte-mêlé, dénué des valeurs et repères transcendants. Notre ouvrage est une réflexion sur la fondation d'une nouvelle humanité dans ce contexte de mise en demeure. L'humanisme valadiérien atteste que le modelage de la physionomie de nos sociétés modernes et l'avènement d'un monde plus humain se feront par un humanisme nouveau. Cet humanisme se définit par le respect de la personne humaine et de ses droits, l'amour du prochain, la conscience, (...) l'égalité et la prise en compte de la vulnérabilité de l'altérité. Toutefois, l'humanisme valadiérien présente des déficits qui font penser à l'humanisme universaliste progressiste qui cadre avec notre contexte sociétal actuel en affirmant l'égalité de tous les êtres humains au-delà des cultures et des aires géographiques. L'humanisme universaliste progressiste est un héritage du père latino-américain Marsilo Ficino, une grande figure de la Renaissance italienne. L'humanisme universaliste décentre l'homme du cosmos en le plaçant au début et à la fin de toutes les entreprises humaines. Il s'emploie à créer une communauté de destin de l'humanité : cadre pratique des valeurs référentielles, de dialogue interculturel et de solidarité transmondiale. Son intégration holistique dans la mondialisation néo-libérale garantira la valorisation de l'humain universel et la reliance homme/nature. Pour son effectivité, il a recours à la pensée élargie, aux hommes de pensée de tous bords et aux médias. (shrink)

Inhalt: Descartes und das scholastische Argumentieren - Scholastik und Humanismus im Bildungsprogramm der Jesuiten - Nikolaus Cusanus - Marsilio Ficino - Giordano Bruno - Studienordnung und Philosophiebegriff: die Ratio studiorum SJ - Der ...

Es ist wahr, die frühe Neuzeit hatte nur einen Descartes. Aber sie hatte hunderte schreibende Gelehrte. Auch solche, die Descartes und allen anderen zeigten, wer was wo schon geschrieben hatte. Solche Universal-Gelehrten dachten an den einzelnen Schreiber, sie halfen ihm absichtlich nicht, die Quellen zu verbergen, sondern sie zu finden. Keine Träumereien an französischen oder schwäbischen Kaminen, sondern effiziente Arbeit am Jesuitenkolleg waren Ziel und Inhalt z.B. der Bibliotheca selecta , in der Antonio Possevino SJ das Bildungsprogramm der Jesuiten mit (...) einem Literaturkanon und allgemeinen Erörterungen zur Bildung und Ausbildung versah. Dieses Handbuch stellt, entgegen gewissen Anzeichen, kein System der Wissenschaften dar, sondern konstruiert deren Gemeinsamkeit mittels der direkten Zwecksetzung zum Seelenheil der Menschen, woraus einerseits die Notwendigkeit einer Psychologie des Lernens, andererseits eine größere Unabhängigkeit der Wissenschaften von einander resultiert. Mit seiner Mischung von humanistischer Gelehrsamkeit, frommer Finalität, Kultur des Individuums und allgemeiner Nützlichkeit ist die Bibliotheca selecta ein Schnittpunkt von Humanismus und Schulweisheit. (shrink)